Camp de l’intégrité et de l’innovation #Ubunifu

19 décembre 2014

Camp de l’intégrité et de l’innovation #Ubunifu

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Quelle est la récette de l’innovation? Devenant le relais actuel de la croissance de l’économie mondiale, le concept de l’innovation voit la mise en oeuvre des strategies diverses, traditionnelles ou novatrices, d’internationalisation des entreprises et du présent florissant des start-ups s’essouflant dans une géographie économique changeante.

Premier temps, l’innovation. Par essai de définition, la mise en place d’un nouveau procédé, la création d’un nouveau produit, d’un nouveau service ou d’une nouvelle organisation qui se distinguent d’une invention, technologique ou non, par le fait qu’ils ont rencontré un marché.

Deuxième temps, le processus de l’innovation incluant de l’innovation poussée par l’offre (technology push décrite par Schumpeter), caractérisée par la volonté d’introduire une nouvelle technologie sur le marché, à l’innovation poussée par la demande (demandpull mise en avant par Schmookler en 1966), caractérisée par un produit conçu à partir des besoins des utilisateurs finaux.

Au besoin urgent d’innover dans les services publics , le camp régional de l’intégrité des jeunes #Ubunifu (innovation en swahili) a essayé de répondre, la semaine dernière, à Nairobi au Kénya.

 

ubunifu

 

Souffler un vent de dynamisme 

Organisé par l’agence PNU pour le développement et avec le soutien de la Présidence de Kénya, l’organisation Transparence Internationale et le réseau InfoNet, le camp a regroupé plus de 50 jeunes professionnels engagés dans le secteur public, privé entrepreneurs ou des militants des droits de l’homme, et  ressortissant de nombreux pays, bien au delà du Continent africain. Pendant cinq jours, des ateliers interactifs ont proposé des facteurs clés de succès: Touchant à la stratégie de l’innovation, favorisant  l’organisation d’une équipe de collaborateurs porteuse d’un projet innovatif, et bien évidemment, focalisant à la gestion d’une innovation pour ajouter valeur dans la cohésion sociale.Selon les conseils de certains expertsqui encadraient ces ateliers, l’innovation implique un changement de culture profond caractérisé entre autres par la valorisation de l’expertise des personnels implantés localement, l’émergence de nouvelles compétences créatives au sein des équipes porteuses du projet, et la création d’un véritable écosystème participatif, à l’échelle locale, nationale mais aussi régionale, qui favorisera le développement durable, et d’un business model fondu dans le tissu local. Enfin, elle suppose une réelle autonomie aux jeunes innovateurs: La jeunesse, force motrice de changement et d’innovation, doivent pouvoir partir d’une feuille blanche pour créer de nouvelles solutions et définir un dispositif de gouvernance approprié à leur situation et réalité locales.

S’il existe un espace pour la mise en oeuvre de partenariats fructueux entre le secteur public et privé, l’entrepreunariat social, la societé civile, l’horizon temporel de diffusion transnationale de l’innovation est une terre promise. Il revient à chacun porteur d’une idée novatrice d’utiliser la boîte d’outils technologiques et sociaux, de comprendre les besoins réels des membres de la société et d’intégrer dans la démarche de conception les éléments essentiels de performance, de durabilité, de simplicité.

C’est à ces conditions que l’innovation ne sera pas seulement une source de retombées économiques lucratives, mais bien réellement un lévier de projet de société plus ouverte, plus démocratique, plus inclusive…

 

 

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Commentaires

Tidiane
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Vive l'Afrique ouverte à l'innovation. Bel article.