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Camp de l’intégrité et de l’innovation #Ubunifu

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Quelle est la récette de l’innovation? Devenant le relais actuel de la croissance de l’économie mondiale, le concept de l’innovation voit la mise en oeuvre des strategies diverses, traditionnelles ou novatrices, d’internationalisation des entreprises et du présent florissant des start-ups s’essouflant dans une géographie économique changeante.

Premier temps, l’innovation. Par essai de définition, la mise en place d’un nouveau procédé, la création d’un nouveau produit, d’un nouveau service ou d’une nouvelle organisation qui se distinguent d’une invention, technologique ou non, par le fait qu’ils ont rencontré un marché.

Deuxième temps, le processus de l’innovation incluant de l’innovation poussée par l’offre (technology push décrite par Schumpeter), caractérisée par la volonté d’introduire une nouvelle technologie sur le marché, à l’innovation poussée par la demande (demandpull mise en avant par Schmookler en 1966), caractérisée par un produit conçu à partir des besoins des utilisateurs finaux.

Au besoin urgent d’innover dans les services publics , le camp régional de l’intégrité des jeunes #Ubunifu (innovation en swahili) a essayé de répondre, la semaine dernière, à Nairobi au Kénya.

 

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Souffler un vent de dynamisme 

Organisé par l’agence PNU pour le développement et avec le soutien de la Présidence de Kénya, l’organisation Transparence Internationale et le réseau InfoNet, le camp a regroupé plus de 50 jeunes professionnels engagés dans le secteur public, privé entrepreneurs ou des militants des droits de l’homme, et  ressortissant de nombreux pays, bien au delà du Continent africain. Pendant cinq jours, des ateliers interactifs ont proposé des facteurs clés de succès: Touchant à la stratégie de l’innovation, favorisant  l’organisation d’une équipe de collaborateurs porteuse d’un projet innovatif, et bien évidemment, focalisant à la gestion d’une innovation pour ajouter valeur dans la cohésion sociale.Selon les conseils de certains expertsqui encadraient ces ateliers, l’innovation implique un changement de culture profond caractérisé entre autres par la valorisation de l’expertise des personnels implantés localement, l’émergence de nouvelles compétences créatives au sein des équipes porteuses du projet, et la création d’un véritable écosystème participatif, à l’échelle locale, nationale mais aussi régionale, qui favorisera le développement durable, et d’un business model fondu dans le tissu local. Enfin, elle suppose une réelle autonomie aux jeunes innovateurs: La jeunesse, force motrice de changement et d’innovation, doivent pouvoir partir d’une feuille blanche pour créer de nouvelles solutions et définir un dispositif de gouvernance approprié à leur situation et réalité locales.

S’il existe un espace pour la mise en oeuvre de partenariats fructueux entre le secteur public et privé, l’entrepreunariat social, la societé civile, l’horizon temporel de diffusion transnationale de l’innovation est une terre promise. Il revient à chacun porteur d’une idée novatrice d’utiliser la boîte d’outils technologiques et sociaux, de comprendre les besoins réels des membres de la société et d’intégrer dans la démarche de conception les éléments essentiels de performance, de durabilité, de simplicité.

C’est à ces conditions que l’innovation ne sera pas seulement une source de retombées économiques lucratives, mais bien réellement un lévier de projet de société plus ouverte, plus démocratique, plus inclusive…

 

 


L’espace, le temps, la morale, la passion…

La question essentielle que pose tout projet artistique dans l’espace public est : l’art peut-il exister en dehors des lieux qui lui sont consacrés ?

Peut-il y exister sans se perdre, s’abîmer, se désactiver ? Voire, plus positivement, que peut-il éventuellement gagner ou engager comme mutation qualitative dans ce transfert contextuel ?

Au début, l’investissement de la rue par les artistes répondait en grande partie à une nécessité anti-institutionnelle, le musée, sclérosé dans ses modes de monstration, s’avérant soudain inadapté à l’explosion des nouvelles formes de la création. Aujourd’hui que l’on sait que le musée peut tout absorber, tout valider, pour le meilleur ou pour le pire, l’art n’a plus besoin d’investir l’espace public de manière réactive mais plutôt de manière active. Soit, pour des projets spécifiques, dont une confrontation à une certaine réalité sociale apparaît nécessaire et urgente. C’est dans cette perspective qu’il s’avère le plus intéressant.


JIV 2014: Célébrons la capacité de faire bouger les choses

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On a souvent la tendance à oublier le véritable impact sociétal du volontariat, qui comprend la capacité de  répondre à des besoins, de lutter contre les injustices, mais également de soutenir les plus fragilisés. L’ensemble des citoyens engagés à l’aube de 2015 sont eux aussi acteurs majeurs de changement en jouant un rôle important de contre-pouvoir quand c’est nécessaire et en faisant évoluer les mentalités. Engagés dans les communautés de bases, les volontaires de tout âge, couleur et ethnicité, portent au jour le jour les enjeux sociaux d’aujourd’hui et de demain, créant un espace de participation permettant d’un renforcement de la bonne gouvernance, une cohésion sociale, la paix et le développement durable.

En cette Journée Internationale du Volontariat, un grand merci, alors, aux millions des volontaires nationaux et internationaux qui, par leur engagement, contribuent à une véritable évolution sociétale de notre planète.


Fous d’hyper-connexion

Il est 9h 30, ce lundi matin, et le manager du projet a encore la tête pleine de courriels: ceux qu’il n’a pas eu le temps de traiter durant le week-end, malgré plusieurs heures de connexions à domicile. Surmontant son anxiété causée par les réponses « urgentes » à donner, il entame une réunion, au centre de l’attention d’une demi-douzaine de personnes. Conscient que chaque minute représente autant de nouveaux messages qui s’amassent, il parvient à se concentrer pour aller jusqu’à la dernière slide de son PowerPoint. Soulagé d’avoir réussi à présenter clairement l’état de son projet,il se tourne vers son collègue pour lui demander un commentaire. Attendant la délivrance, il scrute avec angoisse ces lèvres dont ne sortira qu’un simple: « Excuse-moi, tu disais ? Je suis désolé, je « checkais mes mails’ »  pendant que tu parlais… ».

Quel manager n’a pas été confronté à ces problèmes? Le phénomène d’hyperconnexion des collaborateurs ne date pas d’hier et, pourtant, la prise de conscience actuelle des directeurs de ressources humaines (DRH) semble bien tardive.

Selon une enquête Global Human Capital Trends 2014 du cabinet Deloitte, seuls 75% des DRH considèrent la sollicitation excessive des employés comme une tendance  « urgente et importante » à traiter. Avec l’impression de subir ce qui se passe et une impuissance face aux flots arrivant dans la messagerie de chaque collaborateur, le courriel appelle le courriel, et le torrent de messages n’est pas près de tarir : Chacun se met à développer sa technique et ses raisons pour proliférer les courriels, du manager qui multiplie les destinataires, pour être sûr de n’oublier personne, au collaborateur, qui met ses supérieurs en copie afin de se couvrir.

Le résultat? Un stress et une charge de travail supplémentaire pour tout le monde, obligés de consulter leurs courriels sur leur temps libre, une productivité déclinante (si on consulte son smartphone plusieurs fois par jour), et des situations ubuesques, où des voisins de bureau préfèrent communiquer par courrier électronique plutôt que de se lever et de s’adresser la parole. L’hyper-connexion des uns appelle la frustration des autres: témoin ces fréquents conference calls, où l’orateur n’est écouté que d’une oreille, les participants préférant mettre à jour leur messagerie. Sous forme de mimétisme dans certaines entreprises, il suffit que le patron le fasse pour que le phénomène percole vers les collaborateurs.

Mais l’impact des nouvelles technologies n’est parfois que le révélateur des déficiences dans l’organisation de l’entreprise. Si l’hyper-connexion reste une source d’inquiétude, l’omniprésence des tablettes dans la salle de réunion relève d’un mauvais procès. Si personne n’ écoute, qui peut exclure que la réunion ne soit mauvaise? Doit-on blâmer les spectateurs qui baillent quand un film est inintéressant?


La Francophonie, chance pour un partenariat rénové

Dans l’esprit des Français et dans celui des peuples jadis soumis à la domination de la France, colonisation et décolonisation sont généralement considérées comme des phénomènes appartenant au passé. Il n’en resterait – à première vue – que des souvenirs, nostalgiques chez certains, amers chez d’autres. Mais si l’on regarde la réalité plus en profondeur, les choses sont beaucoup moins simples. L’aventure coloniale a laissé une empreinte bien plus forte que l’on ne croit dans l’ esprit des anciens colonisateurs comme dans l’âme des anciens colonisés, de leurs descendants et de leurs successeurs. Cette empreinte se laisse deviner à travers des non-dits qu’un peu de perspicacité permet de déceler aisément dans les rapports entre individus ou entre groupes marqués, d’une manière à l’autre, par le phénomène colonial.

A vrai dire, de tels rapports ne sont presque jamais véritablement limpides. Même quand ils sont francs et cordiaux, on sent toujours un « quelque chose » d’indéfinissable, qui forme comme un brouillard léger empêchant une pleine communion et troublant la communication réciproque. Il arrive cependant que ce brouillard se dissipe : ainsi en est-il lorsque s’effectue, d’un côté ou à l’autre, une prise de conscience permettant de clarifier les malentendus et parfois de les éliminer pour déboucher enfin dans la lumière d’une amitié sans ombres.

C’est à une démarche de ce type que je voudrais me livre ici, non point avec la compétence et les talents d’un historien, d’un anthropologue ou d’un psychanalyste, mais, beaucoup plus modestement, avec la curiosité douloureuse et la volonté constructive de quelqu’un qui tente de comprendre une des aventures les plus ambigües de toute l’histoire humaine, d’un jeune francophone et francophile.

Une sorte d’«esprit de famille» a souvent généré entre les anciens colonisateurs et les anciens colonisés une « communauté » moins facilement explicable qu’on ne le prétend habituellement, car la plupart du temps on ne met en avant, plus ou moins naïvement ou plus ou moins sincèrement, que des souvenirs « historiques », des intérêts « politiques » ou « économiques », et des affinités « culturelles ». Les choses en réalité sont infiniment plus complexes, plus subtiles et plus nuancées. L’ « esprit de famille », par exemple, n’a jamais empêché les « querelles de famille », et l’on sait combien celles-ci peuvent être violentes.

On est certes en droit de se demander si de nos jours il est encore utile d’en parler. Personnellement, je pense que le débat n’a rien perdu de son actualité. D’abord, parce que les querelles d’origine coloniale ou postcoloniale sont loin d’être calmées ; ensuite, parce que, bien au contraire, je suis persuadé que l’écoulement du temps permet enfin de les considérer avec un esprit pacifié, et donc de voir plus clair dans une série d’épisodes fondamentalement importants de l’histoire de l’humanité. Je veux croire que, par là même, on pourrait peut-être parvenir enfin à une pleine réconciliation des esprits et des cœurs permettant une ouverture et une communication sans obstacles entre tous ceux que lie encore l’ancienne participation, heureuse ou malheureuse, à un univers commun basé sur un système de valeurs attirant d’ autres membres de la communauté internationale prêts à adhérer.

L’homogénéisation à la fois partielle et faussée crée par la mondialisation dans sa version néo-libérale n’a pas pu effacer des solidarités objectives antérieures à son avènement.

Il ne m’appartient pas de me prononcer ici sur la manière dont il faudrait concevoir, institutionnellement et pratiquement, ce partenariat rénové.

Je suis certain que cela ne se résoudra pas uniquement par la pratique de la coopération et du partenariat tels qu’on les conçoit encore. Notre siècle ne veut parler que d’économie et de technologie, sans égard pour les aspects humains des relations Nord-Sud. C’est là, à mon avis la raison pour laquelle ces relations demeurent boiteuses.

Dans ces conditions, l’ambigüité persistera aussi longtemps que l’on n’aura pas eu la volonté, le courage  et la franchise de procéder à l’apurement du contentieux psychologique conscient et subconscient. Cela ne peut se faire que par la production, des deux côtés, d’écrits orientés à cette fin, et par l’organisation de rencontres de toute nature au sein desquelles il doit être entendu d’ avance que la confrontation loyale des thèses, quand elles comportent une critique des uns par les autres, doit aboutir, absolument, à leur dépassement. C’est alors que dans les divers pays intéressés, les gouvernements, les administrations, les entreprises et les médias, faisant enfin preuve de bonne foi et de bonne volonté, pourront établir des liens que ne viendront plus entacher des soupçons datant d’une autre époque.

Le Sommet de la Francophonie qui se déroule cette semaine à Dakar au Sénégal doit montrer la volonté et la capacité de faire un pas décisif dans la direction d’une maturité pour parvenir au but de ce partenariat rénové.


Carte postale de Japon: Les estampes kabuki

Le kabuki est une forme de théâtre traditionnel japonais apparue autour de 1600. Il constitue l’une des trois formes dramatiques majeures du Japon avec le nô* et le bunraku**. Il se caractérise par un répertoire dramatique particulier, par de la musique, de la danse et des effets visuels spectaculaires. Ceux-ci jouent beaucoup sur l’exagération, celle des costumes sophistiqués, de maquillages frappants et de perruques extraordinaires. Le jeu des acteurs est emphatique et stylisé, quasi chorégraphique. Les pièces ont pour sujet d’ancien drames ou scandales, placés dans des lieux mythiques ou historiques, et évoquant des conflits moraux, des histoires d’amour, des tragédies ou des événements surnaturels. Le langage employé a des tendances archaïque, dont les subtilités sont parfois intelligibles pour une audience moderne.

Le théâtre kabuki doit une grande partie de sa popularité à la publicité visuelle qui l’accompagne, sous forme d’estampes, parfois de peintures. Ces œuvres appartiennent à la culture qui naît dans la classe moyenne de l’époque Edo***, relative à un univers de loisirs, ukiyo (« monde flottant »). Celui-ci se réfère au mode de vie urbain de la classe moyenne, notamment la recherche des plaisirs dans les quartiers chauds d’Edo et Osaka où se trouvaient les maisons closes et les théâtres kabuki. Les images qui s’y rapportent sont appelées ukiyo-e et incluent des geishas, courtisanes, acteurs de kabuki, samouraï etc. La majorité de ces images sont des xylographies, i.e. des estampes produites à partir de matrices de bois gravé. Elles résultent de la collaboration de plusieurs intervenants : l’éditeur commande une composition à un artiste, qui la dessine sur un papier fin. Celui-ci est transféré par le graveur sur un bloc de bois dur qu’il taille pour ne conserver que le relief des lignes et des zones à imprimer. Enfin, l’imprimeur produit un tirage en appliquant une feuille de papier sur la matrice encrée – contrairement aux Occidentaux, les Japonais n’utilisent pas de presse.

Les premières images de théâtre se limitent à des textes et calligraphies dessinés sur des portes coulissantes. Les premiers « véritables » portraits d’ acteurs apparaissent avec l’ école Katsukawa, notamment de la main de Katsukawa Shonsho (1726-1792), qui produit des effigies « naturalistes », c’est-à-dire reconnaissables. Auparavant, les figures étaient stéréotypées et leurs expressions peu différenciées. L’impression en couleur apparaît aux environ de 1720, d’abord dans les livres illustrés, puis dans les estampes. Elle remplace peu à peu la fastidieuse application des couleurs au pinceau, et constitue une avancée technologique majeure pour les éditeurs d’images commerciales. Les années 1760 sont celles de la maturité de l’impression multicolore à plusieurs matrices (nishiki-e), avec pour conséquence une augmentation considérable de la production et de la diffusion des estampes. Au XIX siècle, la moitié des planches éditées au Japon sont liées au kabuki.

*Théâtre classique d’origine populaire, destiné à l’aristocratie militaire, employant notamment des masques.

**Théâtre de marionnettes né à Osaka.

***Ancien nom de Tokyo, utilisé jusqu’en 1868.


Contre la montre

ccwikimedia.org
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Née avec la modernité, la haute technologie horlogère a bouleversé notre perception du temps et transformé la pratique du sport en quête de performance.

A l’échelle d’une vie humaine, une seconde ne représente pas grand-chose : un battement de cils, un claquement de doigts. Mais pour certains, c’est énorme : aujourd’hui, sur une piste d’ athlétisme ou dans une piscine, on se bat pour des centièmes de seconde – et même pour des millièmes en patinage de vitesse. Pourtant, comme nous le rappelle la riche exposition présentée au Musée olympique de Lausanne, les athlètes n’ont pas toujours couru après le temps. Pendant l’Antiquité, le temps qui importe est celui qui rythme les saisons et détermine les dates des Jeux Olympiques, grâce notamment à la machine d’Anticythère, mécanisme complexe permettant de calculer les positions astronomiques, dont une reproduction est exposée à Lausanne. Les performances ne sont pas mesurées, le premier arrivé est déclaré vainqueur. Elu de Zeus, il reçoit une couronne de feuillage et acquiert une grande notoriété : il devient un important dignitaire dans sa ville et peut pratiquer la politique.

Les Jeux olympiques modernes sont nés sous d’autres auspices : la technologie est passée par là. En 1872, Jules Verne publie Le Tour du Monde en quatre-vingts jours, roman dans lequel une distance, la plus longue possible, est parcourue en un temps minimum grâce aux nouveaux moyens de transport. Quelques années plus tard, Eadweard Muybridge, Etienne-Jules Marey puis Georges Demeny créent des appareils révolutionnaires, précurseurs des instruments de cinéma, qui permettent de décomposer et rationaliser le mouvement, afin d’ améliorer les performances. Le départ du premier 100 m chronométré est donné en 1864 en Grande-Bretagne. En 1896, même si l’important est de participer, les Jeux olympiques souhaités par le baron Pierre de Coubertin sont donc influencés par ces évolutions.

A part la narration historique, les thématiques plus vastes s’interrogent sur la place du temps dans la performance, dans la vie des sportifs, mais aussi dans la société : on y explore la préparation, l’entraînement, l’effort, l’analyse et l’attente du spectateur, qui espère assister à un moment d’ anthologie. Un parcours passionnant et complet, parfaite illustration de la première partie de la devise des Jeux olympiques modernes : « Plus vite, plus haut, plus fort ».


Bonjour tout le monde !

Bienvenue dans Réseau Mondoblog. Ce blog s’adresse à toute personne sensible à une approche éducative non traditionnelle, fondée sur des liens intergénérationnels et multiculturels  destinée primordialement aux jeunes personnes dont le français est leur langue principale ou seconde. Le but vise à   la mise en valeur, en français, de la réalisation des projets culturels des jeunes personnes accompagnés de leurs illustrations, dans lesquels ils pourront se reconnaître et partager leurs œuvres avec les francophones et les francophiles grâce au réseau de la plateforme Mondoblog et ses partenaires dans de nombreux pays.